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Randa MADDAH

Née à Majdal Shams en 1983, Beaux-Arts de Damas, Beaux-Arts de Paris, vit et travaille entre Majdal Shams et Paris.

Née dans un village situé sur la ligne de cessez-le feu entre la partie du Golan occupée et annexée par Israël en 1967 et le Golan syrien, Randa Maddah est, de ce fait, sans nationalité. Profitant de la possibilité offerte aux jeunes du Golan d’aller étudier en Syrie, elle se forme à la sculpture et au dessin à la faculté des Beaux-Arts de Damas où elle passe cinq ans. De retour à Mjadal Shams en 2005, elle y co-fonde un centre culturel destiné à lutter contre l’oubli de l’histoire de sa communauté et à entretenir la culture syrienne des jeunes de son village. En tant qu’artiste, elle développe un style figuratif expressionniste où des corps défigurés flottent «entre une terre qui s’ouvre et un ciel indifférent», à l’image de l’oubli où sombrent les histoires douloureuses des exilés du Golan. Elle expérimente la sculpture en résine peinte, en terre et en bronze. Elle exécute de grands dessins au crayon dédiés aux amis de Syrie (Pencil on Paper/ Bullets on Paper, 2015) et des séries de têtes à l’encre et en gravure. C’est en 2012, qu’elle filme sa première vidéo-performance, Light Horizon. Cette vidéo qui la montre en train de faire le ménage d’une ruine face au vaste horizon du Golan syrien, sera sélectionnée pour le festival de Locarno en 2013 et primée aux Rencontres du cinéma arabe de Marseille en 2015. Résidente à la Cité Internationale des Arts de Paris en 2015, elle est admise à l’école des Beaux-Arts de Paris où elle termine un master en 2020. Exposée en Palestine, à Paris et ailleurs dans le monde, Randa Maddah est membre fondateur de l’association Portes ouvertes sur l’art. Elle poursuit aujourd’hui un travail engagé sur le sort des oubliés du Golan. 

http://randamaddah.com

Born in Majdal Shams in 1983, Damascus Faculty of Fine Arts, Paris Beaux-Arts, lives and works in Majdal Shams and Paris.

Born in a village located on the cease-fire line between the Syrian Golan and the portion of the Golan Heights that was occupied and annexed by Israel in 1967, Randa Maddah is effectively a stateless person. Taking advantage of the opportunity offered to the young people of the Golan to study in Syria, for five years she studied sculpture and drawing at the Damascus Faculty of Fine Arts. Upon returning to Majdal Shams in 2005, she co-founded a cultural centre to preserve the history of her community and to keep Syrian culture alive for the young people of her village. As an artist she has developed an expressionistic and figurative style, in which disfigured bodies float “between an earth that is opening up and an indifferent heaven”, like the oblivion that swallows up all the dark and painful stories of the exiled people of the Golan. She has experimented with sculpture in painted resin, clay, and bronze. She has done large pencil drawings dedicated to her friends in Syria (Pencil on Paper/ Bullets on Paper, 2015) and a series of heads in ink and engraving. In 2012 she filmed her first video performance, Light Horizon. That video, which shows her tidying up the ruins of a building overlooking the vast horizon of the Syrian Golan, was selected for the Locarno festival in 2013; it received an award at the Rencontres du cinéma arabe in Marseille in 2015. A resident of the Paris Cité Internationale des Arts in 2015, she was accepted at the Paris Ecole des Beaux-Arts, where she obtained a master’s degree in 2020. Having exhibited in Palestine, Paris, and many other places as well, Randa Maddah is a founding member of the Portes ouvertes sur l’art association. Today she is working on a project devoted to the forgotten people of the Golan

http://randamaddah.com

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