Nour ASALIA
Née en 1984, Nour Asalia est diplômée du département de sculpture de la faculté des Beaux-Arts de Damas où elle enseigne jusqu’à son départ pour la France en 2011. A son arrivée, elle entame des études en esthétique et histoire de l’art et obtient son master 2 à l’Université de Paris 8 en 2013. Depuis, elle travaille sur la notion de fragilité dans la sculpture de la première moitié de XXe à l’École doctorale Esthétique, Sciences et Technologies des Arts sous la direction de Paul-Louis Rinuy.
C’est cette fragilité du corps fragmenté qu’elle expérimente aussi dans ses sculptures inspirées par son enfance auprès d’un père taxidermiste et par son expérience de la violence et de l’exil. Pour elle «la sculpture c’est violent : c’est comme vomir des pièces de verre» et entre-deux, elle travaille sur papier avec des dessins, des collages et des carnets qui puisent au cœur de sa vie intime. Depuis son exposition solo de 2010 à Damas, Nour Asalia a recommencé à exposer à partir de 2016 où elle a participé à la quatrième édition de la biennale de sculpture à la propriété Gustave Caillebotte.
Nour Asalia est membre de l’association La Caravane culturelle syrienne et du comité de recherche de la fondation Atassi. Elle publie des articles sur l’art syrien contemporain, en particulier pour Orient XXI et la revue Émirats culturels. Elle a présenté ses recherches dans le cadre des conférences universitaire à Paris à l’EHESS, l’École des Beaux-Arts et au musée Rodin.
Born in 1984, Nour Asalia has a degree in sculpture from the Damascus Faculty of Fine Arts, where she taught until her departure for France in 2011. After her arrival there she began studies in aesthetics and art history, earning her Masters 2 from the University of Paris 8 in 2013. Since then she has explored the notion of fragility in the sculpture of the first half of the 20th century at the École doctorale Esthétique, Sciences et Technologies des Arts, under the direction of Paul-Louis Rinuy.
She also experiments with the fragility of the fragmented body in sculptures inspired by her childhood observations of her taxidermist father and by her experience of violence and exile. For her, “sculpture is violent: it is like vomiting shards of glass”. In parallel, she creates works on paper, doing drawings and collages and making notebooks that draw on her personal experiences. After a 2010 solo exhibition in Damascus, Nour Asalia began to exhibit again in 2016, when she took part in the fourth edition of the sculpture biennale at the Gustave Caillebotte property.
Nour Asalia is a member of the Syrian Cultural Caravan association and of the research committee of the Atassi foundation. She has written articles on contemporary Syrian art, in particular for Orient XXI and the Émirats Culturels magazine. She has given university lectures on her research in Paris, at the EHESS, the École des Beaux-Arts, and the Musée Rodin.