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Humathèque Condorcet

Parcours croisés - étudier en exil 

Exposition du  21 mars au 3 mai 2025

Humathèque Condorcet

par Bissane Al Charif

À travers une installation documentaire multimédia, l’exposition Parcours croisés : étudier en exil retrace les trajectoires des étudiant.e.s exilé.e.s contraint·e·s de quitter leur pays pour fuir la violence ou la répression.

 

Grâce à des témoignages intimes mêlant vidéo, sons, photographies et textes, elle donne à voir leurs parcours d’exil et leur combat pour reprendre des études en France. Une expérience immersive et humaine.

Vernissage dans le cadre du festival Printemps des Humanités : vendredi 21 mars à 12h

 

Exposition du 21 mars 2025 au 3 mai 2025 de 9h30 à 19h30 du lundi au samedi

 

Visite commentée :

le mardi 25 mars à 17h avec l'artiste

le 28 mars et le 26 avril avec Portes ouvertes sur l'art sur inscription

 

📍 Où ? Humathèque Condorcet, 10 cours des Humanités, Aubervilliers (Interface)

L’exposition Parcours croisés : étudier en exil plonge les visiteurs dans l’histoire personnelle et collective de six étudiant·e·s exilé·e·s, trois hommes et trois femmes, venus d’Asie et d’Afrique. Elle s’enrichit également des témoignages des étudiant.e.s de l’Académie de Sillat, qui suivent des cours de français au Campus Condorcet pourconcrétiser leur projet d’études supérieures en France.

 

Portée par l’artiste Bissane Al Charif, cette installation multimédia donne vie à leurs récits à travers de vidéos, dispositifs sonores, photographies et textes. L’installation est imaginée à partir d’une collection de récitsd’étudiant.e.s exilé.e.s publiée sur la plateforme de recherche collaborative Géo-Récits et menée par une équipe dechercheuses coordonnée par Malena Bastias Sekulovic.

 

Organisée en cinq espaces thématiques, l’exposition révèle les étapes marquantes des parcours des étudiant.e.s exilé.e.s : le voyage, l’arrivée en France, leurs aspirations pour l’avenir. Ces fragments d’histoire personnelle se déploient grâce à des récits intimes et des objets anodins, créant une connexion universelle entre les visiteurs et ces étudiant·e·s. Des figures comme Maryam M, contrainte de fuir Afghanistan mais toujours résolue à entamer une carrière en journalisme en France, ou Muneir, psychologue soudanais fuyant la répression politique, incarnent cette quête d’apprentissage et de reconstruction.Pensée comme un dialogue entre sciences sociales et art, l’exposition revisite la notion d’universel en amplifiant les voix des exilé·e·s, souvent absentes des récits officiels. Cette expérience immersive entend sensibiliser un large public – académique, local et scolaire – à la diversité des parcours migratoires et au rôle des savoirs comme moteur d’espoir.

 

 

 

Biographie de Bissane Al Charif

Née à Paris en 1977, Bissane Al Charif étudie l’architecture à l’Université de Damas et la scénographie à l’École nationale supérieure d’architecture de Nantes. En 2006, elle entame une carrière de scénographe pour le cinéma, le théâtre et l’opéra. 

 

Parallèlement, Bissane Al Charif développe une œuvre personnelle où elle explore des outils comme l’installation, le son ou la vidéo, en interaction avec le public. Elle part de questions concrètes qui se posent à elle en tant que femme, fille et mère, Palestinienne de Syrie, témoin de guerres sans fin, mère d’une petite française, exilée… 

 

Elle se raconte et fait surtout parler les autres. Comme dans la plupart des projets de Bissane Al Charif, l’installation déploie une variété de récits et de supports, à la fois solidaires et autonomes, comme une polyphonie. Entre particulier et collectif, introspection et mise en scène, documentaire et poésie, Bissane Al Charif fait de la grande Histoire une suite de rencontres intimes. 

 

Bissane Al Charif a été invitée à exposer avec l’association Portes Ouvertes sur l’art au Palais de Tokyo dans l’exposition collective Dislocation de février à juin 2024. 

Cette exposition est réalisée en collaboration  entre Géo-récits, l’association Sillat (anciennement Union des étudiants exilés) et Portes Ouvertes sur l’Art

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