Azza ABO REBIEH
Azza Abo Rebieh est née à Hama en 1980. À peine diplômée du département de gravure de la faculté des Beaux-Arts de Damas en 2002, son projet de fin d’études est primé au concours de la jeune gravure du Musée Ostrobothnien de Vaasa, en Finlande. Elle poursuit une carrière d’illustratrice et commence la vidéo en 2011. Dès le début de la Révolution elle participe activement aux événements par ses dessins, ses graffitis et ses pantins destinés aux enfants des régions assiégées, ce qui lui vaut d’être arrêtée en 2015. Emprisonnée pendant quatre mois, elle parvient à exécuter des portraits de ses codétenues et à illustrer leurs conditions de vie. A sa sortie, elle reste prostrée chez elle avant de se réfugier au Liban. Là, elle décide de témoigner de ce qu’elle a vécu et du sort des femmes qu’elle a laissées en prison.
Par leurs noirs, leurs silhouettes et la présence de chauves-souris et de fantômes, ses dessins se réfèrent de façon explicite aux Désastres de la guerre de Goya. En 2014, le British Museum expose et acquiert trois de ses œuvres exfiltrées depuis Damas via Beyrouth. Son travail fait l’objet de deux expositions monographiques en 2018 et 2019 à la galerie 392rmeil393 de Beyrouth. Azza Abo Rebieh participe également à des expositions à New-York et Paris. En 2020, elle effectue une résidence de quatre mois à l’Académie américaine de Rome et d’un mois à la fondation Bogliasco, à Gênes. Aujourd’hui Azza Abo Rebieh expérimente de nouveaux matériaux et de nouveaux sujets.
https://www.nytimes.com/2018/08/07/arts/design/syria-prison-artist.html
https://www.harpersbazaararabia.com/art/news/azza-abo-rebieh-evocative-etchings
https://rmeilgallery.squarespace.com/work#/azza-abo-rebieh-1
Azza Abo Rebieh was born in Hama in 1980. Shortly after she earned her degree in engraving from the Damascus Faculty of Fine Arts in 2002, she won the “young engravers” competition prize of the Ostrobothnian Museum in Vaasa, Finland, for her end of studies project. She began a career as an illustrator, starting to work with video in 2011. From the beginning of the revolution she played an active role, illustrating and commenting on the events through her drawings and graffiti and the marionettes she made for children in the regions under siege; this led to her arrest in 2015. During her four-month imprisonment she managed to create portraits of her fellow prisoners, depicting their living conditions. After being released, she was so weak and debilitated that for a time she remained a recluse in her own home, and eventually fled to Lebanon. There she decided to bear witness to what she had lived through and to the fate of her fellow prisoners who had remained behind.
With their dense blacks, silhouettes, bats, and ghosts, her drawings make explicit reference to Goya’s Disasters of War. In 2014 the British Museum displayed and acquired three of her works that had been smuggled out of Damascus through Beirut. Her work was shown in two monographic exhibitions in 2018 and 2019 at the 392rmeil393 Gallery in Beirut. Azza Abo Rebieh has also taken part in exhibitions in New York and Paris. In 2020 she did a four-month residency at the American Academy in Rome and a one-month residency at the Bogliasco Foundation, in Genoa. Today, Azza Abo Rebieh is experimenting with new materials and subjects.
https://www.nytimes.com/2018/08/07/arts/design/syria-prison-artist.html
https://www.harpersbazaararabia.com/art/news/azza-abo-rebieh-evocative-etchings
https://rmeilgallery.squarespace.com/work#/azza-abo-rebieh-1